Mésothérapie

La « nouvelle mésothérapie »

Cette technique mise au point dans les années 50 consiste à injecter des substances localement dans les zones graisseuses grâce à une seringue (à usage unique) qui pénètre sous le derme. Elle connaît actuellement un second souffle : autrefois, on injectait des molécules drainantes (théophylline, caféine...) pour un effet sur la cellulite « de surface » .

 

Depuis peu, on injecte aussi des substances lipolytiques (c'est-à-dire qui détruisent les graisses), qui ont une action non seulement sur l'aspect peau d'orange, mais aussi sur le volume : c'est la Mésothérapie par lipodissolution, qui va tout à la fois diminuer l'œdème, restaurer une microcirculation efficace, favoriser la fonte des graisses et restaurer la tonicité et l'élasticité des tissus.

 

On parle encore de Mésothérapie mais le terme n'est plus très approprié puisque les micro-injections se font alors plus profondément (10 mm contre seulement 2 à 4 mm pour la méthode classique). Il faut compter 3 à 4 séances d'une vingtaine de minutes, espacées de 15 jours puis tous les mois en traitement principal.

Effets secondaires :

rougeurs, hématomes, démangeaisons, possibles réactions allergiques (rares).

Limites :

la mésothérapie ne permet de traiter que des petites zones cellulitiques localisées. Par contre elle sera efficace pour « peaufiner » le résultat après un régime, ou pour affiner des régions difficilement accessibles par lipo-aspiration (petit ventre rond, hanches, culotte de cheval, « banane sous-fessière », face interne des genoux. D'autre part, elle peut être considérée parfois comme assez douloureuse, ne nécessitant pourtant aucune anesthésie. Enfin, ses effets sont temporaires et les cures devront être renouvelées.

Contre-indications :

allergie à certains composants, problèmes dermatologiques contagieux, troubles de la coagulation sanguine.

Mésothérapie